J’ai découvert ce livret grâce à Jean Astier qui le pratique dans sa classe.
Comment l’ai-je mis en place?
Tout d’abord nous pratiquons le texte libre quotidiennement dans la classe, cela nous donne une banque de textes conséquente. Si les enfants ne savent pas écrire, ils dessinent et me demandent une dictée à l’adulte qu’ils doivent recopier.
Ensuite, les enfants choisissent un texte marquant, que j’ajoute dans le recueil.
Tous les enfants sont représentés en tant qu’auteurs dans le livret.
Ce livret est un support de lecture dans la classe. On a travaillé la lecture en débat libre. Les enfants ont découvert le livret, on l’a lu ensemble, on a joué un peu pour trouver des mots, et ensuite on a regardé ensemble et on a donné nos impressions. Cela a donné lieu à un moment très riche de lecture, avec des recherches d’indices ou des évolutions des textes, voir des idées pour plus tard.
Les enfants s’en emparent tout d’abord par leur fierté de le présenter, ils ramènent une partie de leur vie de l’école. Ils peuvent montrer leur savoir. Ce recueil devient également un outil pour écrire les prochains textes, car nous nous en servons pour trouver des mots dont les enfants auraient besoin, c’est à nouveau un moment de recherche d’indices et un temps de lecture véritable.
Les parents s’en emparent rapidement car ils reçoivent le travail de leur enfant avec grand plaisir. Ils peuvent questionner leur enfant sur leur vie dans la classe, ils peuvent demander aux enfants de se raconter.
Pour le premier livret (nom provisoire car c’était une surprise pour les enfants, je ne leur ai pas annoncé avant la création de ce recueil) il y a pas mal d’écueils à ne plus faire pour la restitution à l’impression. Il faut utiliser des feutres et non pas des crayons pour le scanner. Pour la couverture, l’imprimer sur une feuille de couleur pour le différencier des autres fichiers.
Bonne lecture avec ces quelques exemples de livrets, créés grâce au logiciel Draw.
